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A- Implant rétinien : tout est prêt!

                    Dans un œil sain, les photorécepteurs (cônes et bâtonnets) de la rétine convertissent la lumière en minuscules impulsions électrochimiques qui sont envoyées par le biais du nerf optique au cerveau, où elles sont décodées en images. Si les photorécepteurs ne fonctionnent plus correctement, suite à des pathologies telles que la rétinite pigmentaire, le système visuel ne peut plus transformer la lumière en images. Ainsi, des pathologies telles que la rétinite pigmentaire peuvent altérer la vision. En effet, celle-ci détruit progressivement les cellules photosensibles (photorécepteurs) de la rétine et conduit irrémédiablement à la cécité.

Schéma de l’œil et fonctionnement interne

Photos comparatives d'observations rétiniennes au microscope optique :

La maladie commence par des changements de pigment et des dégâts dans les petites artères et les vaisseaux sanguins qui fournissent la rétine

Maladie génétique observée au microscope, la rétinite est jusqu'aujourd'hui incurable

Elle peut également être liée au diabète :

 

         

 

 

 

 

 

 

          Face à ce sombre pronostic, une start-up américaine, Second Sight, a eu l’idée de seconder ces cellules rétiniennes lésées par le biais d’un implant placé à leurs côtés, tout au fond de l’œil.

          Le système de prothèse rétinienne « Argus II » contourne entièrement les photorécepteurs endommagés. Une caméra vidéo miniature logée dans les lunettes du patient filme une scène. La vidéo est envoyée à un petit ordinateur porté par le patient qui la traite et la transforme en instructions qui sont renvoyées aux lunettes via un câble. Ces instructions sont transmises à une antenne dans l'implant par le biais d'une connexion sans fil. Les signaux sont ensuite envoyés au faisceau d'électrodes qui émet de petites impulsions électriques. Ces impulsions contournent les photorécepteurs endommagés et stimulent les cellules restantes de la rétine, qui transmettent les informations visuelles le long du nerf optique au cerveau, créant la perception des formes lumineuses. Les patients apprennent à interpréter ces formes visuelles.

 

 

 

 

L'implant (interne)         L'équipement (externe)

 

          Cette dernière version conçue par Second Sight s’est vue dotée des autorisations américaines et européennes lui permettant d’être implantée non plus dans un seul cadre de recherche, mais en clinique. Ce que ce nouvel implant rend possible : la perception des formes, des reliefs et la lecture de lettres hautes de plus de 20 cm. Cependant, cette opération reste réservée à un public restreint étant donné son coût : environ 115 000€, qui ne sont pas pris en charge par l’assurance-maladie.

          De plus, l'opération n'est possible que si certaines conditions sont remplies : «La cécité doit être quasi-totale, le nerf optique intact, poursuit le spécialiste ». « Enfin, se voir intégrer une telle technologie n’est aujourd’hui pas si évident : en début d’année, une première opération en Suisse était programmée, mais le patient y a renoncé à quelques jours de l’intervention, ne se sentant pas prêt psychologiquement.»

 

 

Suite: Le Bras artificiel et sens du toucher

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