top of page

I-La Prothèse Bionique

 

          Les multiples découvertes ont permis une évolution certaine dans le domaine prothétique. De nos jours, les prothèses sont robotisées, c’est à dire incluant un système électronique et mécanique, permettant d’aider l’homme à compenser le manque, la défiance d’un membre. Contrairement aux prothèses dites passives, les prothèses dites « bioniques » n’ont donc pas pour seul objectif de redonner l’aspect esthétique d’un organe, elles ont avant tout un but fonctionnel : attribuer à un organe artificiel toutes les fonctions naturelles du membre manquant.

 

          Tout d’abord, nous allons définir la bionique, science utilisée depuis peu dans les entreprises prothétiques. La bionique est la science de l’étude des mécanismes naturels en vue de la création de systèmes artificiels. Son étymologie provient du terme anglais « bionic », lui même étant issu de la combinaison de « biologys » et de « electronic ». Cette science est basée sur l'étude d'un système naturel, sur son interprétation puis sa transposition dans une réalisation industrielle. La prothèse est directement connectée au système nerveux au moyen d'électrodes, d'où le nom de certaines prothèse dites commandée par la pensée.

 

            Le domaine de la bionique relève d’une complexité inédite. Cependant, les axes de progrès sont énormes : la prothèse bionique permet en effet à un patient ayant perdu l’usage de sa main, de percevoir la notion de toucher lors d’un contact entre prothèse et objet. On peut alors se demander comment ces prouesses sont elles rendues possibles, et quel est le secret de leur fonctionnement.

          Tout d’abord, intéressons nous à la relation cerveau/mouvement d’un membre.

bottom of page