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Les problèmes liés à l'usure de la prothèse

 

          L'usure des prothèses après plusieurs années de port est très fréquente, particulièrement sur les prothèses d'articulations, comme la prothèse de hanche.

Exemple :

Représentation d'une prothèse de hanche

           La prothèse de hanche est constituée de deux parties : la cupule, une partie hémisphérique creuse, et la tige fémorale avec une bille qui est implantée au niveau du fémur (figure 1).

          La bille remplace la tête du fémur et s’articule avec la cupule. Avec le temps, et surtout avec les prothèses posées dans le passé, la surface de friction entre les deux pièces s’use.

Le produit de cette usure est libéré autour de la prothèse sous forme de micro-particules.
L’organisme reconnaît ces micro-particules et essaye de les digérer. On voit alors une réaction inflammatoire se mettre en place pour les détruire, mais l'organisme s’attaque involontairement à l’interface entre l’os et la prothèse.

Ceci va aboutir progressivement à un descellement de la prothèse, c’est-à-dire à une mobilité de celle-ci par rapport à l‘os. Le descellement peut concerner la cupule (figure 2), la tige fémorale (figure 3), ou bien les deux implants (figure 4). 

 

          Le descellement va occasionner des douleurs, une boiterie, voire un raccourcissement du membre ainsi qu’une raideur diminuant progressivement les possibilités fonctionnelles qu’offrait la prothèse.

 

 

          Pour pallier à ce problème de descellement, on opère le patient pour modifier sa prothèse.

On extrait le ou les implants défectueux facilement et on nettoie tous les débris de l’usure. Selon le siège du descellement, une nouvelle cupule, une nouvelle tige fémorale plus longue, ou une nouvelle prothèse complète sont alors reposées. 

Suite : La Prothèse de Demain

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